Albert Camus, auteur
(classement par ordre alphabétique de titre)
Correspondances
Camus de l’absurde à l’amour : Lettres inédites d’Albert Camus présentées par André Comte-Sponville, Laurent Bove, Patrick Renou, La Renaissance du livre, 2001 (Paroles d’Aube)
Correspondance Albert Camus / Pascal Pia, Préface de et annoté par Yves-Marc Achjenbaum, Fayard/Gallimard, 2000
Correspondance Albert Camus / Jean Grenier : 1932-1960, Edition de Marguerite Dobrenn, Gallimard, 1981 (Blanche)
Journaux de voyage, Edition de Roger Quilliot, Gallimard, 1978 (Blanche)
Essais, Ecrits politiques, discours
Actuelles : écrits politiques, Gallimard, 1959 / Gallimard, 1998 (Blanche)
Actuelles I, chroniques 1944-1948, Gallimard, 1950 (Blanche)
Actuelles II, chroniques 1948-1953, Gallimard, 1953 (Blanche)
Actuelles III, chroniques algériennes 1939-1958, Gallimard, 1958 (Blanche) / (Folio essais, 2002)
Cahiers Albert Camus : Camus à Combat, Edition de Jacqueline Lévi-Valensi, Gallimard, 2002
Cahiers Albert Camus n° 2 : Le premier Camus suivi de Ecrits de jeunesse d’Albert Camus, Gallimard, 1973 (Cahiers de la NRF)
Cahiers Albert Camus n°3 : Fragments d’un combat 1938-1940, Alger Républicain, Gallimard, 1978 (Cahiers de la NRF)
Cahiers Albert Camus n°5 : Œuvre fermée, œuvre ouverte ? Actes du colloque du Centre Culturel international de Cerisy-la-Salle, juin1982, Gallimard, 1985 (Cahiers de la NRF)
Cahiers Albert Camus, n°6 : Camus éditorialiste à l’Express 5 mai 1955-février 1956, Gallimard, 1987 (Editions de Paul-F. Smets) (Cahiers de la NRF)
Cahiers Albert Camus n°8 : Camus à Combat : éditoriaux et articles d’Albert Camus 1944-1947, Gallimard, 2002 [édition de Jacqueline Lévi-Valensi] (Cahiers de la NRF)
Carnets I, 1935-1942, Gallimard, 1962 (Blanche)
Carnets II, janvier 1942-mars 1951, Gallimard, 1964 (Blanche)
Carnets III, mars 1951-décembre 1959, Gallimard, 1989 (Blanche)
Discours de Suède, Gallimard, 1958 (Coll. Blanche) / Gallimard, 1997 (Folio)
L’Envers et l’endroit, Gallimard, 1958 / Gallimard, 1970 (Idées) / Gallimard, 1986 (Folio. Essais)
L’Eté, Gallimard, 1954
L’Homme révolté, Gallimard, 1970 (Idées) / Gallimard, 1951 (Blanche) / Gallimard, 1985 (Folio. Essais)
Lettres à un ami allemand, Gallimard, 1945 (Blanche) / Gallimard, 1954 / Gallimard, 1991 (Folio)
Le Mythe de Sisyphe, Gallimard, 1970 (Idées) / Gallimard, 1985 (Folio. Essais)
Noces, Gallimard, 1960
Noces, Arts et couleurs, 1976 / Gallimard, 1998 (NRF Essais)
Noces / L’Eté, Gallimard, 1972 (Folio)
La Postérité du soleil, Aire, 1986 – co-auteur : René Char, Henriette Grindat, Photos N.B.
Réflexions sur la peine capitale, co-auteur, Koestler Arthur, Calmann Lévy, 1958 /Gallimard, 2002 (Folio), introduction et étude : Jean Bloch-Michel
Réflexions sur le terrorisme, textes réunis par Jacqueline Levi-Valensi, commentaire de Antoine Garapon, Denis Salas, éditions. N. Philippe, 2002
Œuvres complètes
Albert Camus : Essais, Gallimard, 1965 (Bibliothèque de la Pléiade)
Contient : L’Envers et l’endroit, Noces, Le mythe de Sisyphe, Actuelles I, L’Homme révolté, Actuelles II, L’Eté ; Chroniques algériennes, Réflexions sur la guillotine, Discours de Suède, Essais critiques, textes complémentaires d’Albert Camus, bibliographie [Œuvres parues en librairie ; Traductions et adaptations ; Préfaces, articles de revue ou de journaux ]
Albert Camus : Théâtre, récits et nouvelles, Gallimard, 1962 (Bibliothèque de la Pléiade)
Théâtre : Caligula, Le Malentendu, L’Etat de siège, Les Justes, Révolte dans les Asturies / Adaptations : Les Esprits de Pierre de Larivey, La dévotion à la croix de Calderon de la Barca, Un cas intéressant de Dino Buzzati, Le chevalier d’Olmedo de Lope de Vega, Requiem pour une Nonne de William Faulkner, Les Possédés de Dostoïeski / Récits et nouvelles : l’Etranger, La Peste, La Chute, L’Exil et le royaume, Textes complémentaires d’Albert Camus
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 1, Club de l’honnête homme, 1983
L’Etranger, Le mythe de Sisyphe, Caligula…
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 2, Club de l’honnête homme, 1985
La Peste, l’Etat de siège, Les justes
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 3, Club de l’honnête homme, 1983
L’Homme révolté, l’Eté
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 4, Club de l’honnête homme, 1984
La Chute, l’Exil et le royaume, Réflexions sur la guillotine…
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 5, Club de l’honnête homme, 1984
Lettres à un ami allemand, Actuelles 1, Actuelles 2…
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 6, Club de l’honnête homme, 1984
Carnets
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 7, Club de l’honnête homme, 1984
L’envers et l’endroit, Noces…
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 8, Club de l’honnête homme, 1984
Discours de Suède, Les Esprits, La Dévotion à la croix…
Œuvres complètes de Camus, Edition de Roger Grenier, Volume 9, Club de l’honnête homme, 1984
Les Possédés, Correspondance avec Jean Grenier
Romans, récits, nouvelles
Cahiers Albert Camus, n°1 : La mort heureuse, Gallimard, 1971 (Cahiers de la NRF)
Cahiers Albert Camus, n°7 : Le premier homme, Gallimard, 1994 (Cahiers de la NRF)
La Chute, Gallimard, 1972 (Folio)/ Gallimard, 1998 (Blanche) / Gallimard, 1997 (Folio. Plus)
L’Etranger, Gallimard, 1970 (Coll. Blanche) / Gallimard, 1972 (Folio) / Gallimard-Jeunesse, 1982 (Mille soleils) / Bordas, Edition de Jean Oudart, 1985 (Univers des lettres) / Gallimard, Edition de Joël Malrieu, 1996 (Folio) / CD audio (texte intégral enregistré par Albert Camus en avril 1954), Frémeaux et associés/Ina, 2002
L’Exil et le royaume, Gallimard, 1957 (Blanche) / Gallimard, 1972 (Folio). Contient : La femme adultère / Le Renégat ou un esprit confus /Les Muets /L’Hôte /Jonas ou l’Artiste au travail /La pierre qui pousse
Les Muets ; l’Hôte, Deutscher Taschenbuch, 1975, Edition bilingue français/allemand
La Peste, Gallimard, 1947 (Blanche) / Rombaldi, 1964 / Larousse, 1971 (Nouveaux classiques Larousse) /Gallimard, 1972 (Folio) /Bordas, 1992 (L’œuvre au clair) / Gallimard, 1996 (Folio. Plus) / Avant-scène théâtre, n° 953, 1994
Le premier homme, Gallimard, 1994 / Gallimard, 2000 (Folio)
Théâtre
Cahiers Albert Camus, n°4 : Caligula (version de 1941) suivie de la poétique du premier Caligula par A. James Arnold, Gallimard, 1984 (Cahiers de la NRF)
Caligula, Edition de Pierre-Louis Rey, Gallimard, 1993 (Folio. Théâtre)
Caligula / Le malentendu, édition de, présentée, établie et annotée par Pierre-Louis Rey, Gallimard, 1995 (Folio. Théâtre)
Caligula / Le malentendu, Gallimard, 1944 (Blanche) / Gallimard, 1972 (Folio)
L’Etat de siège, Gallimard, 1949 (Soleil) / Gallimard, 1949 (Blanche) /Gallimard, Edition de Pierre-Louis Rey, 1998 (Folio. Théâtre)
Les Justes, Gallimard, 1950 (Blanche), Gallimard, 1973 (Folio)
Les Possédés de Fédor Dostoïeski, adaptation d’Albert Camus, Paris théâtre, 1960 / Gallimard, 1959 (le manteau d’Arlequin)
Requiem pour une nonne de William Faulkner, adaptation française d’Albert Camus, Gallimard 1957 (Folio) / Gallimard, 1956
Révolte dans les Asturies, L’Etat de siège, Avant scène théâtre n° 413-414, 1968
Théâtre, récits et nouvelles, Gallimard, 1962 (Bibliothèque de la Pléiade)
Théâtre : Caligula, Le Malentendu, L’Etat de siège, Les Justes, Révolte dans les Asturies / Adaptations : Les Esprits de Pierre de Larivey, La dévotion à la croix de Calderon de la Barca, Un cas intéressant de Dino Buzzati, Le chevalier d’Olmedo de Lope de Vega, Requiem pour une Nonne de William Faulkner, Les Possédés de Dostoïeski / Récits et nouvelles : l’Etranger, La Peste, La Chute, L’Exil et le royaume, Textes complémentaires d’Albert Camus
Traductions et Adaptations
Buzzati Dino, Un cas intéressant. Adaptation d’Albert Camus. Avant-scène, vol. 333, n°105, 1955
Calderon de la Barca, La Dévotion à la croix, Pièce en 3 journées adaptée par Albert Camus, Gallimard, 1953 et 1957, Club des Libraires de France, 1958
Dostoïevski Fédor, Les Possédés. Pièce en 3 parties adaptée du roman par Albert Camus, Gallimard, 1959
Faulkner William, Requiem pour une nonne. Pièce en 2 parties et 7 tableaux, adaptée par Albert Camus d'après le roman, Gallimard, 1956 et 1957
Larrivey Pierre de, Les Esprits. Comédie. Adaptation en 3 actes par Albert Camus, Gallimard, 1953
Lope de Vega, Le Chevalier d’Olmedo. Comédie en 3 journées. Textes français d’Albert Camus, Gallimard, 1957
Maragall, Poèmes – Chant Spirituel. Coupe de Soleil. Traduit par Albert Camus et Pierre Pages, Cheval de Troie, n°2-3, 1947
Thurber James, La Dernière fleur. Traduction Albert Camus, Gallimard, 1952
Préfaces
Préface à La Maison du peuple de Louis Guilloux, Bernard Grasset, 1953
Préface à Maximes et pensées de Nicolas de Chamfort, Gallimard, 1970 (Folio)
Préface à Poésies posthumes de René Leynaud, Comp’Act, 1995 (ed. bilingue français-allemand)
Préface à Œuvres complètes t1 de Roger Martin du Gard, Gallimard, 1955
Préface à la Statue de sel, d’Albert Memmi, Gallimard, 1966 /Gallimard, 1972 (Folio)
Préface à Cordes en Albigeois de Claire Targuebayre, Privat, 1982
Préface à La ballade de la geôle de Reading d’Oscar Wilde, LGF, 1988 (Le Livre de poche. Classiques de poche)
Articles de revues, inédits, CD audio
Albert Camus parle de René Char “ Ce soir le rideau se lève sur René Char ” in La pensée de midi n°1, printemps 2000, Actes Sud, 2000
Balthus en ses jardins, un inédit d’Albert Camus / Deux lettres inédites d’Albert Camus à Pierre Moinot in Magazine littéraire n°276, avril 1990
La crise de l’homme in NRF n° 516, janvier 1996
L’espoir et l’absurde dans l’œuvre de Franz Kafka in Cahiers Renaud Barrault N°20 “ Franz Kafka : du Procès au Château ”, Julliard, 1957
CD audio – Coffret 3 CD
L’Etranger – Texte intégral enregistré par Albert Camus en avril 1954, Frémeaux et associés/(Ina)
CD audio
La voix des Nobels de littérature française (discours), Ina/Radio France, 1999
Kadar a eu son jour de peur – Discours prononcé le 15 mars 1957, Salle Wagram à Paris, au meeting organisé par le Comité de Solidarité antifasciste, à l’occasion de la fête nationale hongroise in Budapest (23 octobre 1956) de Tibor Meray, Robert Laffont, 1966
Lettre au directeur des Temps Modernes et réponse d’icelui in Les Temps Modernes n°82, août 1952
Lettres d’Albert Camus à Jean Gillibert in Revue de la société d’histoire du théâtre, oct-déc. 1960
Madeleine Renaud in Cahiers Renaud Barrault n°21, “ Le Théâtre historique ”, Julliard, 1957
Nietzsche et le nihilisme in Les Temps Modernes n°70, août 1951
Retour à l’état de siège in Cahiers Renaud Barrault n°5 “ Répertoire et voyages ”, Julliard, 1954
Saturday, December 11, 2004
Friday, December 03, 2004
Há silêncios que não podem ser eternos
O facto que hoje evoco passou-se há dois anos. Merece ser recordado pois, entretanto, ganhou uma inusitada actualidade. No dia 12 de Dezembro de 2002, cedo de manhã, fui acordado por um telefonema da Rádio Renascença, que me pedia um comentário às notícias que, nessa madrugada, circulavam acerca de “irregularidades” no INATEL a cuja direcção presidia.
À RR, surpreendido, balbuciei umas palavras, por delicadeza, pois desconhecia o teor e o enquadramento da dita notícia. Um pouco mais tarde apercebi-me, por outro telefonema, de que se tratava de uma manchete, de primeira página, publicada pelo DN, replicada nos restantes órgãos de comunicação, que titulava: “Investigação no Inatel – Bagão Félix ordenou uma sindicância com carácter de urgência às áreas financeira e patrimonial da instituição”.
Os factos relatados correspondiam a notícias que, durante anos, tinham sido postas a correr em panfletos anónimos.
A notícia do DN mereceu uma carta de resposta que, nesse mesmo dia, enviei a Bettencourt Resendes, à época, Director do DN.
Eis o texto dessa carta que o DN publicou, na íntegra, no dia 13 de Dezembro de 2002:
“Ex. mo Senhor Director:
Venho manifestar a minha mais profunda perplexidade pela notícia, referente ao INATEL, com honras de primeira página, inserta na edição de hoje do DN.
Não fui previamente contactado pelo DN acerca do teor da referida notícia, obrigação deontológica ou, no mínimo gentileza, que se insere num modelo de jornalismo que nunca pensei tivesse caído em desuso no DN.
Não guardo esperanças de correcção de um mal do nosso mundo que, a coberto da nobre missão do jornalismo, atribui plena credibilidade e direito de cidade às fontes, ensaiando o julgamento público de instituições e cidadãos honestos, sem direito de defesa.
As ditaduras têm várias e diversificadas faces e medram no visco de práticas pouco transparentes dos agentes do poder e das suas relações com a comunicação social.
Nos dias de hoje recordo um excerto de um poema de Jorge de Sena que envio com amizade: “Liberdade, liberdade, tem cuidado que te matam”.”
Em nota de rodapé, acompanhando a carta, a Direcção do DN publicou uma nota significativa que rezava assim:
“ND – A carta que o presidente do Inatel enviou à Direcção do DN tem apenas um problema de endereço. Deveria ter sido remetida para ao gabinete do ministro Bagão Félix. Nota final: o DN tentou de facto falar com Eduardo Graça.”
Estava tudo dito! O próprio jornal revelada a fonte da notícia! A revelação da fonte, de forma explícita, pelo DN, foi um acto de coragem que, embora discutível, me cumpre assinalar. A fonte da notícia era o gabinete do ministro da tutela do INATEL.
Aquela nota só peca por conter um truque clássico, ou seja, a afirmação da tentativa de contacto prévio que, de facto, não acorreu. Somente à posteriori isso aconteceu, através de Graça Henriques, uma jornalista com letra grande.
Na época não podia medir, em toda a sua extensão, o peso das palavras que verti, pelo meu próprio punho, para aquele comunicado.
A denúncia da promiscuidade entre certos “agentes do poder” e a comunicação social tinha sido premonitória. Incomodei muita gente. A direita não me iria perdoar tamanha ousadia.
Hoje trava-se, na sociedade portuguesa, um debate aceso acerca deste tema. É unânime a convicção de que se vive uma situação de promiscuidade entre os diversos poderes e os “media” a que é urgente por fim. Mas há dois atrás aquela manchete foi premiada internamente e poucos ousaram, timidamente, levantar a voz.
O “caso DN” ganhou, recentemente, enorme notoriedade. Eu já tinha dado pelo “caso DN” e outros, antes de mim, foram vítimas da perfídia daqueles a quem devia competir zelar pelo cumprimento e pedagogia dos mais elementares deveres de cidadania.
Passaram dois anos mas há silêncios que não podem ser eternos.
(Artigo publicado na edição de hoje do "Semanário Económico")
À RR, surpreendido, balbuciei umas palavras, por delicadeza, pois desconhecia o teor e o enquadramento da dita notícia. Um pouco mais tarde apercebi-me, por outro telefonema, de que se tratava de uma manchete, de primeira página, publicada pelo DN, replicada nos restantes órgãos de comunicação, que titulava: “Investigação no Inatel – Bagão Félix ordenou uma sindicância com carácter de urgência às áreas financeira e patrimonial da instituição”.
Os factos relatados correspondiam a notícias que, durante anos, tinham sido postas a correr em panfletos anónimos.
A notícia do DN mereceu uma carta de resposta que, nesse mesmo dia, enviei a Bettencourt Resendes, à época, Director do DN.
Eis o texto dessa carta que o DN publicou, na íntegra, no dia 13 de Dezembro de 2002:
“Ex. mo Senhor Director:
Venho manifestar a minha mais profunda perplexidade pela notícia, referente ao INATEL, com honras de primeira página, inserta na edição de hoje do DN.
Não fui previamente contactado pelo DN acerca do teor da referida notícia, obrigação deontológica ou, no mínimo gentileza, que se insere num modelo de jornalismo que nunca pensei tivesse caído em desuso no DN.
Não guardo esperanças de correcção de um mal do nosso mundo que, a coberto da nobre missão do jornalismo, atribui plena credibilidade e direito de cidade às fontes, ensaiando o julgamento público de instituições e cidadãos honestos, sem direito de defesa.
As ditaduras têm várias e diversificadas faces e medram no visco de práticas pouco transparentes dos agentes do poder e das suas relações com a comunicação social.
Nos dias de hoje recordo um excerto de um poema de Jorge de Sena que envio com amizade: “Liberdade, liberdade, tem cuidado que te matam”.”
Em nota de rodapé, acompanhando a carta, a Direcção do DN publicou uma nota significativa que rezava assim:
“ND – A carta que o presidente do Inatel enviou à Direcção do DN tem apenas um problema de endereço. Deveria ter sido remetida para ao gabinete do ministro Bagão Félix. Nota final: o DN tentou de facto falar com Eduardo Graça.”
Estava tudo dito! O próprio jornal revelada a fonte da notícia! A revelação da fonte, de forma explícita, pelo DN, foi um acto de coragem que, embora discutível, me cumpre assinalar. A fonte da notícia era o gabinete do ministro da tutela do INATEL.
Aquela nota só peca por conter um truque clássico, ou seja, a afirmação da tentativa de contacto prévio que, de facto, não acorreu. Somente à posteriori isso aconteceu, através de Graça Henriques, uma jornalista com letra grande.
Na época não podia medir, em toda a sua extensão, o peso das palavras que verti, pelo meu próprio punho, para aquele comunicado.
A denúncia da promiscuidade entre certos “agentes do poder” e a comunicação social tinha sido premonitória. Incomodei muita gente. A direita não me iria perdoar tamanha ousadia.
Hoje trava-se, na sociedade portuguesa, um debate aceso acerca deste tema. É unânime a convicção de que se vive uma situação de promiscuidade entre os diversos poderes e os “media” a que é urgente por fim. Mas há dois atrás aquela manchete foi premiada internamente e poucos ousaram, timidamente, levantar a voz.
O “caso DN” ganhou, recentemente, enorme notoriedade. Eu já tinha dado pelo “caso DN” e outros, antes de mim, foram vítimas da perfídia daqueles a quem devia competir zelar pelo cumprimento e pedagogia dos mais elementares deveres de cidadania.
Passaram dois anos mas há silêncios que não podem ser eternos.
(Artigo publicado na edição de hoje do "Semanário Económico")
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